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STATIONS PLANETAIRES

Les planètes ne stationnent évidemment jamais dans leur course autour du Soleil. Cependant, vues de la Terre, elles paraissent parfois ralentir progressivement, puis stationner brièvement, puis rétrograder ; ensuite, c'est la même chose en sens inverse : rétrogradation de plus en plus lente, brève station, puis reprise de la marche en avant ( on dit alors que la planète est passée du sens rétrograde au sens direct ). C'est un phénomène astronomique bien connu et inscrit dans les éphémérides.

Par exemple, Jupiter , vue de la Terre, a rétrogradé du 4 décembre 2002 au 4 avril 2003 ; elle a repris le sens direct ce jour-là à 3h05 TU, soit à 5h05 heure française d'été. Sa station a donc eu lieu le 4 avril 2003 à cette heure-là.

Je me rappelle avoir lu sous la plume d'André Barbault que les stations planétaires avaient un certain rôle dans le détail du déroulement des cycles, mais j'ai oublié dans quel livre ou quel article. Mes recherches m'ont amené à leur accorder de plus en plus d'importance.

Selon moi, une planète proche de sa station, donc au maximum de sa lenteur apparente, forme des aspects planétaires plus puissants qu'à l'ordinaire.

Donc, l'opposition Jupiter-Neptune du 16 février 2003, que je mets en correspondance avec la guerre récente en Irak, était renforcée autour de la dernière station de Jupiter, le 4 avril. Et ceci a coïncidé avec un tournant dans les opérations militaires : le soir du 3, c'est l'assaut contre l'aéroport international de Bagdad, soit le prélude de la chute de la capitale et du régime.